Pas d’accords sur la question des séniors !

Publié le par AdminCGT

Le gouvernement a demandé aux employeurs d’entamer des discussions sur la manière dont ils peuvent continuer à faire travailler les seniors (+ de 55 ans), sous peine de payer des pénalités. Les employeurs sont libres de se contenter d’un plan d’action ou d’essayer de trouver un accord avec les syndicats. C’est la voie choisie par la direction de PSA, pour s’en gargariser dans les médias et obtenir la caution des syndicats sur une nouvelle vague de dispositions injustes et néfastes pour les séniors.

La fin des préretraites : Dans son projet, « la direction rappelle qu’en termes économiques et sociaux, il ne sera plus possible d’engager des dispositifs de préretraites, permettant à des salariés de cesser leur activité de façon anticipée sur les seuls critères d’âge, comme par le passé »… Pourtant nous lui rappelons que la cessation d’activité sur critère d’âge n’est en aucun cas illégale, elle a même cours actuellement à HSBC et SNECMA. C’est donc exclure les départs anticipés. Les salariés qu’elle a usés au travail en effort et en stress ont le droit à ce que leur départ en retraite ne coïncide pas à leur entrée en maison de repos ! Nous réclamons au contraire l’accès à la préretraite à 55 ans.

Pas de rajeunissement d’effectif : la direction avance, sans l’écrire, que cet accord actera un taux de recrutement annuel de 3,5% et cite l’embauche des 7 300 contrats d’alternance. En clair, c’est continuer à supprimer des emplois et, sans les compenser, généraliser la précarité. Nous réclamons au contraire l’embauche de jeunes en CDI.

Vers des mobilités forcées ? « Afin de ne pas freiner les évolutions professionnelles et l’adaptation des compétences, les parties conviennent de la nécessité d’examiner toute situation de salariés sur le même poste depuis 5 ans. L’entreprise porte la responsabilité d’engager un processus de mobilité professionnelle permettant un changement de poste, voire de métier ».

L’actualité à France Telecom apporte un exemple révoltant de l’usage qu’une direction peut faire des mobilités de ses salariés. Sur ce point la CGT exigera qu’il n’y ait plus de doute.

 

Au contraire de ce qu’elle voudrait nous faire signer, ce sont d’autres mesures qui sont nécessaire : départs en préretraite à 55 ans compensés par des embauches de jeunes en CDI, de vrais postes et horaires adaptés pour le personnel à restrictions médicales, l’allègement des charges de travail pour combattre les maladies professionnelles.

Publié dans Tracts La Garenne

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